C’est difficile de trouver quelque chose quand on ne sait pas ce qu’on cherche…
C’est un peu comme si tu sortais de chez toi pour prendre le métro de manière aléatoire, sans avoir de destination définie. Pas très efficace.
Et c’est souvent quelque chose qui peut bloquer les personnes en recherche de leur voie professionnelle : comme ils n’ont aucune idée de ce qui pourrait leur plaire comme métier (la destination), ils se sentent bloqué là où ils sont car ils ne savent pas dans quelle direction aller. Par où commencer.
De plus, comme elles ne savent pas vraiment à quoi ressemble ce qu’elle cherche, elles ont peur de se tromper.
Beaucoup de mes clients me disent craindre de se retrouver à nouveau dans un travail qui ne leur conviendrait pas après s’être reconvertie.
Mais alors, comment décoincer la situation ?
Comment commencer à chercher, alors que tu ne sais pas vraiment ce que tu cherches ?
Comment être sûre que cette idée de projet professionnel, cette idée de reconversion, c’est la bonne ?
C’est pourquoi dans cet article je te partage à quoi cela ressemble lorsqu’on a trouvé sa voie professionnelle, pour te donner une meilleure idée de ce que tu recherches, et ainsi t’aider trouver un travail réellement épanouissant.
Quel que soit le métier qui te conviendra, lorsqu’on a trouvé notre voie professionnel, il y a comme des « symptômes », des « indices », qui nous confirme qu’on est probablement au bon endroit.
Dans cet article, je vais te partager 4 indices concrets, qui t’indiquent que c’est bon, tu es sur la bonne voie, basée sur ma propre expérience et celle de mes clients.
Je te partage également des questions en rapport avec chaque indice pour t’aider dans ta recherche.
Première indice : comment tu vis les inconforts
Ce qui peut piéger certaines personnes en recherche de leur vocation, c’est de confondre celle-ci avec un « travail parfait », sans aucune difficulté.
C’est une illusion de croire qu’il existe un travail sans aucuns inconvénients, sans aucuns aspects désagréables. Chaque situation de la vie, qu’elle soit professionnelle ou non, entraine son lot de joies et de difficultés, de conforts et d’inconforts à plus ou moins long terme.
Quel que soit le métier que tu vas trouver, la voie que tu vas choisir, il y aura toujours une certaine dose de confort et d’inconfort. Il y aura toujours des aspects moins agréables et qui vont te déranger.
Ainsi, tu sais que tu as trouvé ta voie professionnelle non pas parce que tu n’y vois aucuns d’inconvénients, mais plutôt parce que tu te sens prêt à vivre ces inconforts et à relever le défi.
La grande différence entre un travail qui te correspond ou non, c’est que quand tu n’es pas à ta place, les inconforts de la situation te vident complètement de ton énergie, car ils sont incompatibles avec ta manière de fonctionner. Et les « conforts » ne te nourrissent pas suffisamment que pour te permettre de dépasser ces inconforts.
À long terme, cela crée frustration et épuisement.
Par exemple, lorsque j’étais recruteuse je ne supportais pas l’openfloor bruyant. J’avais beaucoup de mal à me concentrer sur mes tâches, et je ressortais de ma journée de travail épuisée par tout ce bruit, alors que mes collègues ne l’entendait même pas et appréciait le dynamisme du bureau. Ce qui était parfois un inconfort pour eux était tout simplement insupportable pour moi.
Quand je me suis lancée comme coach indépendante, je ne vais pas te cacher que mon plus grand « inconfort » était l’insécurité financière, d’autant plus que je n’ai pas eu droit au chômage. Fini le salaire qui arrive tous les mois. Tout reposait à présent sur mes épaules et sur un peu de chance.
Alors autant te dire qu’au début, cela m’a bien stressée et que j’ai évidemment hésité et bien réfléchi avant de me lancer… C’était un inconfort de taille !
Mais je me suis dit « tant pis ». J’aimais trop coacher, gérer mon temps comme je le souhaite, partager mon expérience et mes valeurs à travers mes articles, voir mes clients s’épanouir et trouver leur voie, que pour ne pas essayer, malgré l’insécurité.
C’était trop important pour moi que pour laisser cette question m’arrêter, j’ai donc été chercher des solutions.
Donc non, tout n’est pas facile, même lorsque tu as trouvé ta voie professionnelle. Oui, il y a des inconforts et des moments désagréables. Et c’est bien de les regarder en face avant de te lancer, pour être sûre que cela restera écologique pour toi.
Mais non seulement ils correspondent assez bien à ta personnalité (tu sais les gérer et tu as envie de les dépasser), mais en plus, les aspects « agréables » les compensent largement, en te donnant de la joie et de l’énergie.
En fait, ces aspects « désagréables » sont même de très bons indicateurs pour savoir que tu as trouver ta voie professionnelle : si tu te sens prêt à les dépasser, c’est probablement que tu as trouvé le métier qui t’épanouira.
Tu peux aussi utiliser ces « inconforts » pour t’aider à découvrir ta voie professionnelle :
- Jusqu’à quel point les inconforts de ton travail actuel sont supportables pour toi ? Qu’est-ce que ces inconforts t’apprennent sur toi et sur le type de travail qui te correspondra ?
- À l’inverse, quelle sont les inconforts dont se plaignent tes collègues et qui toi te paraissent faciles à dépasser ? Qu’est-ce que cela dit de toi et de tes compétences ?
- Si tu as une idée de reconversion, quels sont les aspects qui te font peur par rapport à cette idée (tu peux par exemple les lister) ? Jusqu’à quel point te sens-tu prêt à les dépasser ?
Deuxième indice : ton état lorsque tu t’y connectes
Lorsque tu as trouvé ta voie professionnelle, que tu vis d’un métier qui t’épanouis vraiment, la notion du week-end et des vacances change complètement.
Fini la déprime du dimanche soir, la flemme du lundi matin, l’attente des vacances avec impatience pour respirer un peu. Et cela, malgré les inconforts cités plus haut.
Je suis contente de partir en vacances pour vivre des expériences différentes, pour découvrir de nouveaux endroits ou pour me ressourcer… Mais je n’en ai plus besoin. Ce n’est plus vital. Et au retour, je suis contente de reprendre mon activité.
La raison, c’est que l’activité que tu fais dans ton travail te donne de l’énergie plutôt que de t’en prendre. Te donne de la joie et de l’enthousiasme. Ce que tu dois faire te semble fluide et facile. Il n’y a plus toute cette résistance à te mettre au travail, tout cet ennui qui t’épuise.
Oui bien sûre, il peut y avoir une certaine fatigue physique à la fin de la journée, mais tu sens qu’elle est saine. Ce n’est plus cette fatigue mentale ou nerveuse qui s’accumule de jour en jour.
Et ce que j’observe chez les personnes que je coach, c’est que le simple fait de savoir dans quoi elles vont se réorienter rende leur travail actuel moins pénible et leur donne du courage et de l’énergie pour la suite.
Si le simple fait de penser à cette idée de travail te donne de l’énergie, c’est que tu as probablement trouvé ta voie professionnelle.
Pour t’aider à déterminer si cet idée de reconversion est bien la bonne, est de te faire une journée « comme ci ». Tu fais comme si tu avais réellement décidé de te reconvertir dans cette idée. Tu peux regarder les formations, définir les étapes… Tu peux même visualiser que tu y es déjà… Et puis sentir ton énergie.
Est-ce que suite à cet exercice, elle monte ou elle descend ? Est-ce que cela crée de l’enthousiasma ou non ? L’exercice du « comme si » va te donner plein d’indication sur ce que tu désires réellement.
Troisième indice : comme un poisson dans un banc de poissons
Un bon indice pour savoir si ton idée de projet professionnel est la bonne et te correspondra, c’est que les personnes qui travaillent déjà dans ce milieu t’inspirent et/ou te ressemblent. Tu as l’impression que vous vous comprenez facilement et le contact se fait naturellement.
Cela m’avait réellement frappé lorsque j’avais commencé ma formation en coaching. Moi qui m’étais toujours sentie un peu bizarre et décalée, tout d’un coup, j’avais l’impression d’être entourée de personnes qui me ressemblaient, avec le même type de valeur que moi, les mêmes sujets de conversation. Je ne devais plus forcer. La conversation et l’échange était fluide et facile, comme lorsque tu retrouves un vieil amis.
J’étais comme un poisson dans l’eau… parmi un banc de poisson qui allait dans le même sens avec harmonie et fluidité !
En fait c’est normal : les personnes qui sont attirés par les mêmes domaines et activités que toi ont plus de chance de te ressembler et de partager les mêmes valeurs, centre d’intérêt et manière de penser que toi.
Et vous pouvez être sûr d’au moins partager cet intérêt commun qui vous a rassemblé.
Alors si tu as une idée de reconversion et que tu hésites… Trouve un moyen de parler avec les personnes de ce métier (par exemple en allant à une conférence, ou une séance d’information).
Tu peux également voir si les personnes qui sont expertes dans ce métier t’inspirent et crée de l’admiration…
Car ce que tu admires chez les autres témoigne… De ce que tu aimes déjà chez toi ! Cela te montre ce que ton cœur sait que tu as déjà, et voudrait que tu développes encore plus !
Si tu n’as encore aucune idée de ce que tu voudrais faire, tu peux également faire le chemin en sens inverse : lorsque tu rencontres quelqu’un avec qui tu t’entends particulièrement bien, demande lui de te raconter son parcours de vie, cela te donnera peut-être des idées de reconversion.
Quatrième indice : à suivre…
Le 4e indice, je te le révélerais la semaine prochaine dans mon prochain article ! Je ne voulais pas que celui-ci soit trop long 😉
Je suis sûre qu’il va te surprendre, mais il est vraiment très efficace !
Conclusion
En conclusion de ces 3 points, si tu as une ou plusieurs idée de ce qui pourrait te plaire mais que tu hésites, que tu as peur de te lancer… C’est tout à fait normal !
Toutes personne en reconversion passe par des moments de peurs et de doute : le changement et l’inconnu font peur par définition.
Mais tu peux t’aider et te conforter dans ton idée en trouvant des moyens de tester ton idée.
Lorsque j’ai eu l’idée du coaching, je ne me suis pas directement lancée tête baissée. J’ai d’abord été à des séances d’informations sur les formations, j’ai discuté avec des coach, j’ai regardé pleins de vidéos sur ce qu’est vraiment le coaching…
Et honnêtement, je n’étais pas sûre de mon choix tant que je n’ai pas commencé ma formation.
Une fois que tu as une idée de reconversion, le meilleur moyen pour savoir si c’est la bonne, c’est souvent de tester. Et tester ne veut pas dire tout plaquer pour te lancer dans un nouveau métier. Non, il y a des étapes. Des séances d’informations, des conférences, des formations, des personnes à rencontrer…
Et l’indice que je vais te révéler la semaine prochaine t’aidera à déterminer quelle idée tester !
Á la semaine prochaine 😉
Merci Marie-Aline pour cet article 🙂
Avec plaisir Sana ! Heureuse que cet article te parle !