Comment se libérer de la peur du regard des autres ?

Éviter de faire trop de bruit, d’être trop extravagant. De faire des choses qui risquent de ne pas être appréciées par les autres. Se retenir de dire ce qu’on pense parce que bon… On ne sait jamais…. Se taire.

Et puis quelque temps après, s’en vouloir de ne pas avoir osé dire ce qu’on pensait, faire ce qu’on savait être juste.

Et oui, depuis tout petit, on est bien drillé à anticiper ce que les autres vont penser de nous. A essayer de déviner ce qui sera le mieux perçu, pour ensuite agir en fonction.

Le poids du regard des autres nous empêche de faire ce que l’on veut, ce qui est bon pour nous…

Mais une conséquence moins connue c’est que la peur du regard des autres est parfois la plus grande barrière qui nous empêche de savoir ce que l’on veut.

En fait, notre inconscient a parfois tellement peur que « qui nous sommes » ne plaise pas aux autres, qu’il nous empêche d’accéder à nous-même pour éviter le risque de se faire rejeter. On joue alors un rôle, celui d’un personnage qui plait aux autres. Moins risqué, plus confortable mais… usant à la longue !

Cette peur du jugement de la société bloque tout simplement l’accès à nos rêves, nos envies, ce qui nous donne de l’énergie, nous fait vibrer… c’est donc une barrière entre toi et un travail qui pourra vraiment t’épanouir !

Mais même si cela peut parfois prendre du temps, il est possible d’arrêter d’agir en fonction du jugement des autres et de s’en libérer, pour découvrir ce qui toi te correspond vraiment.

Dans cet article, je te partage mes trois étapes pour réussir à te défaire petit à petit de la peur du jugement des autres. Pour diminuer le poids du regard de la société et réussir petit à petit à te redécouvrir toi-même.

Etape 1 : diagnostique

En fait, on ne s’en rend pas compte, mais on s’adapte souvent beaucoup plus qu’on ne le pense à « ce qu’en pensent les autres ».

→ Quand tu t’habilles le matin et que tu n’oses pas mettre ce pull jaune canari au travail, et puis bon, c’est l’hiver !

→ Quand tu décides de t’accrocher à ce job qui te déprime parce que c’est un « bon post » et que personne ne va comprendre … Et puis bon, si je tiens encore un peu, peut-être que…

On est tellement habitué à agir en fonction des autres et de la société, qu’on ne se rend plus compte que c’est la peur de ne pas plaire aux autres qui dicte notre action. On fait ce qui semble « normal ». Et si au fond de nous, ça ne nous plait pas, on évite d’écouter notre petite voix.

L’étape essentielle est de commencer à prendre conscience de tous ces moments où tu agis pour les autres ou parce que « c’est normal ». C’est essentiel car cela permet de sortir du mode automatique.

Pour y arriver, mon conseil c’est d’être attentif à tous ces petits moments où tu te retiens de faire quelque chose qui te fais envie, ou qu’au contraire, tu te forces à réaliser quelque chose. Qu’est-ce qui te retient réellement ? Est-ce que tu fais cette action pour toi ou pour les autres ?

Si tu identifies que c’est la peur du jugement des autres qui t’empêche de passer à l’action, je vais maintenant te révéler comment la contourner.

Etape 2 : prise de distance

La deuxième clé est de remettre le jugement des autres en perspective. On donne parfois beaucoup trop d’importance au fait d’avoir éventuellement déplu à quelqu’un.

On stress. On se demande toutes les 5 minutes comment untel a bien pu prendre ce qu’on a dit. On se culpabilise d’avoir agi de telle ou telle façon, car ça a peut-être déplu à un autre… Mais toute cette émotion ne sert pas à grand-chose à pars nous faire du mal.

Il s’agit ici de réussir à relativiser le regard des autres, à diminuer l’importance que cela peut prendre dans notre tête.

D’abord parce qu’en fait, on n’a aucune idée de ce que pense vraiment les autres. On fait beaucoup de projections négatives sur ce qu’ils pourraient croire, mais en vrai, on n’en sait rien.

Ensuite, parce que et bien… ce n’est pas grave de déplaire à quelqu’un !

C’est vraiment crucial de se libérer de la peur de déplaire, car on se met une pression énorme pour une mission impossible : plaire à tout le monde.

Mais surtout, en diminuant l’importance de ce que peuvent penser les autres, cela va te laisser de la place pour… penser à toi ! He oui, comme dit plus haut, tant qu’on met toute notre attention sur ce que peuvent penser les autres, on ne met pas l’attention sur soi. On se coupe de soi-même et de ses besoins.

Comment est-ce qu’on fait pour relativiser et se libérer de la peur de déplaire ?

Le principe est d’orienter nos pensées sur nous plutôt que sur les autres. Si tu as envie de faire quelque chose, mais que tu n’oses pas, plein de pensées et de peurs sur ce que pourraient en penser les autres vont arriver. C’est normal, ce n’est pas grave. L’idée est de forcer son attention sur tous les bénéfices et la joie que tu vas avoir en faisant cette action malgré tout.

De manière générale, rappel toi de te demander : qu’est-ce que moi, j’ai réellement envie de dire ? De faire ? D’être ? De quoi, moi, j’ai besoin ?

Le piège à éviter c’est de croire que c’est égoïste de se concentrer sur soi. Mais rassures toi, les autres, tu ne les oublieras pas : si tu lis cet article, c’est que tu es bien drillé à porter ton attention sur les autres. L’idée est plutôt de rééquilibrer le balance et de se rappeler d’agir en fonction de soi. Car si toi tu ne prends pas soins de tes besoins, personne ne le fera à ta place. Si toi, tu ne te permets pas d’être toi-même, personne ne pourra le faire à ta place.

Etape 3 : « Rendre à Caesar ce qui est à Caesar » 😉

Comme je l’ai dit plus haut, c’est impossible de plaire à tout le monde, tout simplement parce que telle phrase qui va énerver telle personne sera peut-être exactement la phrase qu’une autre avait besoin d’entendre.

En fait, même si cela parait désagréable de frustrer quelqu’un par qui l’on est, s’il est frustré, c’est à cause de son histoire à lui sur laquelle tu n’as aucun contrôle. Et peut-être même qu’en lui montrant une manière différente d’être… tu l’aides à grandir !

Par exemple, imagine un collègue qui cumule les heures supplémentaires et se met une énorme pression. Peut-être qu’il pourra prendre mal le fait que toi, tu pars tous les jours à une heure normale, et te gratifier même d’un « bon après-midi » à moitié pour rire quand tu quitteras le bureau…

Mais si il te juge, c’est parce que par ton comportement, tu t’autorises quelques chose que lui ne s’autorise pas, et ça le frustre. Mais c’est sa responsabilité à lui de faire des heures supplémentaires, pas la tienne.

Peut-être même qu’à force de voir des collègues partir à des heures normales, il va finir par adoucir ses angles et lui-même diminuer la pression qu’il se met.

Rendre à l’autre la responsabilité de ses jugements et de ses frustrations permet de se libérer de tout ce poids qui au final, ne nous appartient pas.

Évidemment, je ne dis pas de commencer à choquer exprès notre entourage 😉

L’idée c’est plutôt de se donner la liberté d’être qui l’on est. Car comme mis plus haut, tu ne vois peut-être pas que cette phrase qui a énervé ton voisin de gauche a au contraire créé l’admiration de ton voisin de droite. Ce qui nous amène à notre dernier point…

Conclusion : devenir un aimant

C’est sûr que ce n’est pas facile de lâcher prise par rapport au jugement des autres.

Surtout au début où l’on n’est probablement entouré de personnes pour qui l’on joue un rôle depuis des années. Mais plus on joue le rôle attendu, et plus on s’entoure de personne qui ne nous laisse pas être nous-même. Qui s’attendent à ce qu’on continue de jouer ce rôle.

Mais la bonne nouvelle, c’est que plus tu te permets d’être toi-même, quoi qu’en pensent les autres, plus cela va être facile !

D’abord, tu vas te rendre compte qu’il n’y a pas mort d’homme. Et ça va relativiser la peur du jugement des autres.

Mais surtout, tu vas petit à petit devenir un aimant à personnes qui te correspond !

En effet, en te permettant d’agir en fonction de toi-même, les personnes à qui ça ne plait pas, et bien, oui elles vont te juger et puis… elles vont simplement passer leur chemin ! Tandis qu’il y a d’autres personnes qui vont adorer ce que tu fais et rester.

Plus on va devenir soi-même et plus on va éloigner les personnes qui ne nous apprécient pas comme on est… mais attirer d’autres qui nous apprécient pour ce que nous somme. Comme un aimant. Ça va devenir de plus en plus facile et libérateur.

Mais en plus, cela va aussi t’aider à trouver un travail qui t’inspire ! Et oui, si tu t’entoures de personnes qui te correspondent, il y aura plus de chance que celles-ci aient une activité professionnelle que, toi aussi, tu pourrais apprécier ! Cela va te t’inspirer, de te montrer des exemples différent de ce qu’il est possible de faire.

Comme première étape, tu peux commencer par réfléchir à une activité, n’importe laquelle, que tu aimes faire, mais que tu t’empêches de faire car tu as peur de ce que vont en dire les autres. Je te propose de passer à l’action, en mettant bien ton attention sur tout le bénéfice que tu vas en retirer.

Petit à petit, tu pourras prendre l’habitude d’agir en fonction de toi !

Marie-Aline

Coach en vie spécialisée en orientation professionnelle. Fondatrice de Rêves-Elle-Toi.

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