Les 3 croyances qui t’empêchent de trouver ta voie professionnelle

Au fur et à mesure que j’ai accompagné des personnes à trouver leur voie professionnelle, j’ai pu remarquer que celles-ci avaient souvent une mauvaise idée de ce dont elles ont vraiment besoin pour trouver cette voie.

Par exemple, elles peuvent me dire :

« J’ai envie de faire ceci, mais je ne peux pas commencer maintenant car j’ai d’abord besoin de devenir un expert dans ce domaine ! ».

Ou encore

«  C’est ça que j’aimerai faire, mais comment être sûr que je ne me trompe pas ? »

Derrière ces petites phrases, se cachent en faites des croyances. Par exemple, tu crois que tu as besoin d’être sûre à 100% de ton choix avant de commencer à te réorienter.

Mais si ces croyances sont compréhensibles et sont portées par beaucoup d’entre nous, elles vont réellement te parasiter dans la recherche de ta voie professionnelle. Car  elles freinent ton passage à l’action.

Dans cet article, je te partage les « fausses bonnes idées », les croyances que je rencontre le plus souvent auprès de mes clients (et sur lesquels je fais un travail avec eux). Et je te révèle les pistes que tu peux déjà mettre en place pour les dépasser.

 

« J’ai besoin qu’on me dise quoi faire »

Quand on ne se plait pas dans son travail, mais qu’on n’a aucune idée de ce qu’on pourrait faire à la place, on peut parfois commencer à perdre confiance en soi.

« Mais pourquoi est-ce que je ne suis même pas capable de savoir ce que je veux faire de ma vie ? ». Cette petite question assassine, je me la suis posée bien trop souvent.

Alors évidemment, si on est persuadé qu’on n’a pas la solution en soi, on va aller la chercher ailleurs, et espérer que quelqu’un vienne nous dire quoi faire.

Et c’est sûr que quand on est perdu, c’est très rassurant de s’adresser à un professionnel, répondre à quelques questions et repartir avec des réponses.

Mais lorsque j’étais en recherche, j’ai réalisé une bonne dizaine de tests d’orientation (gratuit et payant), et toutes les pistes que l’on me proposait tombait toujours à côté.

Le problème des tests d’orientations, c’est que les résultats dépendent souvent d’à quel point tu te connais suffisamment toi-même.

Hors si tu ne sais pas quelle activité pourrait réellement t’épanouir, justement, ce dont tu as besoin, c’est d’une meilleure connaissance de toi. C’est d’ailleurs le point de départ de mon programme Révèle-toi.

De plus, il est souvent bien trop facile d’orienter les réponses que tu donnes à ces tests. Mais le vrai problème des tests d’orientation, même les plus efficaces, c’est tout simplement que la réponse ne vient pas de toi.

Même si un de ces tests m’avait proposé le coaching comme voie professionnelle, je ne l’aurais probablement pas suivi à ce moment-là : j’aurais trouvé cette idée bizarre, tout simplement car je n’étais pas prête.

J’ai pu accepter l’idée de faire du coaching uniquement parce qu’elle a été le résultat d’un cheminement : d’un travail d’introspection en profondeur.

Et c’est ce cheminement qui m’a permis de mieux me connaitre et de me préparer petit à petit à cette réponse.

 

« J’ai besoin d’être sûr pour pouvoir faire le bon choix»

 

Si tu as plusieurs idées d’orientation professionnelle, mais que tu doutes, le plus probable est que tu n’aies pas fait suffisamment en profondeur le travail d’introspection dont je parle dans le point précédent.

Mais malgré tout, certains ont encore du mal à choisir et à passer à l’action. Ils ont beau avoir fait le tour de la question et trouver une voie professionnelle alignée, ils doutent et veulent être sûrs. Ils peuvent même faire un pas en arrière recommencer à zéro leur travail d’introspection.

Je les comprends. Se lancer dans un nouveau projet professionnel, cela demande de prendre des risques. Ce n’est pas une décision facile, alors évidemment, on préfère éviter de se tromper !

Mais la réalité, c’est que tu ne seras jamais sûre à 100% tant que tu n’auras pas commencé.

Et même à ce moment-là, l’assurance ne viendra réellement que petit à petit, au fur et à mesure que tu passeras à l’action.

Et en fait, c’est ça la clé : passer à l’action en écoutant ton cœur.

Lorsque l’idée du coaching a commencé à germer en moi, je n’avais encore aucune idée de si cela allait me convenir ou non. Alors je me suis inscrite à des séances d’informations dans différentes écoles de coaching. Et c’est lors de ces séances que j’ai sentis l’inspiration monter et mon cœur s’ouvrir. J’avais l’impression d’être finalement à ma place.

Mais même après cette séance, je n’étais toujours pas sûre, je doutais. Et c’est tout à fait normal. Mais j’ai décidé de faire confiance à ce que j’avais ressenti lors de la séance d’information et je me suis inscrite à une formation.

Et c’est au fur et à mesure de cette formation, à force de pratiquer et de m’exercer, que j’ai eu la confirmation que le coaching était réellement fait pour moi.

Mais tant que ce n’était qu’une idée parmi les autres, je ne pouvais pas être sûre. J’ai dû tester et essayer.

Finalement, vouloir être sûre à 100% te maintien dans l’indécision. C’est une excellente manière de rester dans ton travail actuel et de ne pas changer : c’est une stratégie de résistance de ton mental. Il résiste, car le changement, ça lui fait peur.

Alors, quelle est l’idée de d’orientation professionnelle qui te parle le plus en ce moment ? Quelle est l’idée qui revient te titiller depuis quelque temps déjà ?

Quelle action simple pourrais-tu mettre en place pour commencer tester si cela te correspond ?

 

 « Je dois d’abord être un expert dans mon domaine »

C’est une résistance qui je remarque parfois chez mes client en milieu de programme. Une fois qu’ils ont trouvé leurs voies.

Ils commencent à douter parce qu’ils veulent être des experts dans leur domaines. Ils ont l’impression qu’ils ne peuvent pas bouger tant que ce ne seront pas des maîtres.

Comme pour le fait d’attendre d’être sûre à 100%, c’est une super excuse pour rester dans ton travail que tu n’aimes pas. C’est une résistance au changement.

Et de nouveau, c’est normal. Ce n’est pas agréable de redevenir débutant. Et puis le syndrome de l’imposteur peut venir pointer le bout de son nez : qui suis-je pour vouloir me lancer dans tel projet ? Est-ce que j’en suis vraiment capable ?

Mais même si pour certains métiers, tu as effectivement besoin de d’abord te former, pour la plupart des activités, tu as déjà suffisamment de compétences et de ressources en toi pour te lancer (et éventuellement, te former en parallèle).

Même si par exemple, tu te rends compte que toi, ton truc, c’est d’être psychologue, tu ne dois pas attendre de finir une longue formation pour t’orienter vers l’aide et l’accompagnement. Car si après ton travail d’introspection, tu es arrivé à la psychologie, c’est que tu es naturellement doué pour l’aide aux personnes.

Tu peux par exemple commencer par du bénévolat dans des associations ou des maisons de jeune (tout en te formant). Et peut-être même que grâce à cette expérience, tu trouveras un emploi en tant qu’accompagnateur…

Mais au moins tu auras bougé le temps de réaliser ta formation ! Et cela te permettra de tester ce qui te plait vraiment (comme dit dans le premier point sur les doutes).

Et pour ceux qui veulent vraiment devenir des experts… rappeler vous que l’expertise vient avec… l’expérience !

Conclusion : déclic VS processus

L’erreur commune à ces trois croyances, c’est de voir le l’orientation professionnelle comme un déclic : s’imaginer qu’on va se réveiller un matin avec une idée et une assurance à 100%. Plus aucunes peurs, plus aucuns doutes.

Mais trouver sa voie professionnelle, c’est un processus. Cela se construit méthodiquement, et l’assurance vient au fur et à mesure que tu découvres en toi tes réponses, et que tu avances pas à pas vers ton projet professionnel.

Si pour le moment, tu n’as aucune idée de ce que tu peux faire comme activité professionnel, commences par faire un travail d’introspection pour mieux te connaitre. J’ai justement réalisé ce guide pratique pour t’y aider (clique ici pour le télécharger).

Si tu as des idées mais que tu as du mal à choisir, réfléchi à ce qui est vraiment important pour toi. Choisi une idée, et à partir de là, et commence à tester et à expérimenter. Renseigne toi et surtout… Ecoute ton cœur dans ce processus d’exploration !

Marie-Aline Tihon

Coach en orientation et reconversion professionnelle. Fondatrice de Rêves-Elle-Toi

 

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